Éditorial - 2ème trimestre 2002

En ce deuxième trimestre 2002 l’Institut continue et confirme son travail de recherches, d’archivages et de mise à disposition des différents documents relatifs au mouvement National.

Nos projets aussi se concrétisent : les travaux d’aménagement sont terminés et l’inauguration de nos locaux est prévue pour le samedi 31 août prochain (vous trouverez un tract de présentation de cette journée avec ce numéro).

Nous publions dans ce numéro un entretien avec l’un des tout premiers chercheurs, Maître Thierry Bouclier, venus travailler dans nos locaux préparant une biographie de Maître Tixier Vignancour. Et nous profitons de l’occasion pour lancer un appel : si vous possédez des archives, si vous avez un témoignage, une anecdote, ou encore si vous connaissez dans vos relations des personnes ayant connu ou approché Tixier Vignancour, merci de nous en faire part, nous vous mettrons en contact avec Thierry Bouclier, car c’est aussi le rôle de l’Institut que de mettre en relation les chercheurs avec les acteurs et les témoins des différents combats et engagements au sein de la mouvance National.

Les noms des salles

L’institut d’Histoire des Identités Nationale et Régionale, dans sa dimension actuelle, compte cinq salles aménagées.

Nous avons souhaité donner à chacune des pièces le nom d’un polémiste français ayant particulièrement illustré les valeurs d’Identité, au cours des deux siècle passés.

A ce jour, ont été retenus les noms d’Antoine de Rivarol, Léon Daudet, Henri Béraud, Georges Bernanos.

La cinquième salle n’a pas encore été baptisée. N’hésitez pas à nous transmettre vos idées

Chronologiquement, Antoine de Rivarol est le premier intellectuel à avoir illustré les valeurs qui nous sont chères ; son Discours sur l’universalité de la langue Française est le premier livre “de droite”. Avec Léon Daudet nous entendons saluer l’écrivain, le journaliste, l’activiste d’Action Française ; avec Henri Béraud, l’écrivain de veine populiste des années trente. Quant à Georges Bernanos, il symbolise l’identité chrétienne, l’identité nationale et aussi l’enracinement régional. Sa tombe se trouve en effet à Pellevoisin à quelques dizaines de kilomètres de l’Institut.